Xarxa CRUSCAT

Coneixements, representacions i usos del català

4 % des habitants parlent bien l'occitan en Midi-Pyrénées

20 oct. 2011

Malgré son déclin, l’occitan séduit beaucoup : 74 % des 5000 sondés jugent intéressant de le préserver et 72 % estiment que l’apprendre est un signe d’ouverture, contre 15 % qui pensent que c’est un repli. L’occitan serait même un atout commercial : 72 % trouvent qu’une inscription en occitan sur un produit incite à l’acheter et 86 % pensent que la culture occitane valorise le tourisme. Concernant l’action publique, 82 % estiment intéressant de développer l’offre culturelle occitane, 75 % d’accroître son enseignement et 63 % d’installer des panneaux bilingues.

En Midi-Pyrénées, 4 % des habitants ont un très bon niveau en occitan, 14 % un niveau moyen et 32 % quelques notions, selon une enquête effectuée par téléphone auprès de 5000 personnes en novembre et décembre 2010 par Téléperformance, à la demande du conseil régional. L’enquête a été réalisée auprès de 1420 personnes représentatives de la population midi-pyrénéenne et élargie à d’autres dans les départements de l’Ariège, du Tarn, du Gers et des Hautes-Pyrénées qui ont souhaité une lecture plus fine. Les personnes affirmant parler l’occitan ont été interrogées par des occitanophones pour vérifier leurs dires. Résultat : 4 % des questionnaires ont pu être réalisés en totalité en occitan. La proportion est plus élevée dans le Tarn (6 %) et les Hautes-Pyrénées (7 %) car la pratique est plus importante dans la Montagne noire et les Pyrénées.

Un apprentissage familial
Même si dans le métro toulousain, une voix énonce le nom des stations dans les deux langues depuis trois ans, la langue d’Oc décline : 62 % des occitanophones ou ayant des notions d’occitan affirment qu’ils le parlent de moins en moins, et seulement un quart d’entre eux l’ont transmis à leurs enfants. Or l’apprentissage de la langue est surtout familial : 71 % des locuteurs l’ont apprise dans leur famille, 40 % dans leur entourage et 10 % à l’école.

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Toutefois, l’apprentissage scolaire monte à 36 % chez les jeunes occitanophones de 15 à 29 ans. Les parents actuels ne le transmettent plus à leurs enfants et comptent sur l’école pour le faire. Résultat, “les jeunes ont plus une culture écrite de l’occitan qu’orale, en comparaison avec leurs aînés”, note l’enquête.

Font: L’Indépendant